jeudi 18 novembre 2010

Message.

"Une nouvelle peau sortie d' la plaie. Je me sens bien, je reviens..."
Le dernier rempart de ma dépression, obstacle tenace qui me paralysait, est tombé hier, sans crier gare, comme par enchantement. Je me sens neuve, légère, pleine de lumière et de joie dans les yeux, comme si tout renaissait autour de moi et m'offrait une nouvelle promesse de bonheur.
J'ai pensé à cette chanson de Graeme Allwright, Message, d'après le poème d'un moine bouddhiste vietnamien, Thich Nhat Hanh. Je connaissais cette musique depuis longtemps, mais n'avais jamais pensé depuis que j'ai internet, à faire quelques recherches sur Thich Nhat Hanh. L'article de Wikipédia est assez riche, et j'y ai découvert une bibliographie intéressante. Je pense essayer de trouver ses oeuvres zen, elles pourraient m'accompagner dans ce chemin qui est le mien à présent, et m'aider à garder cette sensation d'apaisement et de bénédiction de la vie, d'être privilégié.

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"Oh la vie a laissé sur mon front ses empreintes
Mais ce matin je suis redevenu un enfant.
À travers les feuilles et les fleurs
Le sourire revient 
Pour effacer les rides.
  Comme la pluie efface les traces sur le sable
Un cycle de naissance et de mort recommence.
Je marche sur des épines, mais fermement
Comme parmi des fleurs.
Je garde la tête haute.
  Les rimes fleurissent au son des bombes et des mortiers
Les larmes que j'ai versées hier
Sont devenues pluie.
Je me sens calme en entendant tomber sur le toit de chaume
L'enfance , ô ma terre natale, 
M'appelle.
  Et la pluie fait fondre mon désespoir
Je suis ici vivant capable de sourire calmement
Les fruits doux sont produits par l'arbre des souffrances.
Portant le cadavre de mon frère
Je traverse la nuit des rizières.
  Oh la terre te gardera bien serré dans ses bras,
O mon ami, 
Pour que demain tu renaisses parmi les fleurs,
Ces fleurs souriant doucement dans le champ du matin.
Tu ne pleures plus maintenant, ô mon ami.
  Nous sommes allés trop loin dans une nuit trop noire.
Mais ce matin je m'agenouille sur l'herbe verte.
Quand je sens votre présence,
O fleurs, ô sourire ineffable, 
Le message d'amour et de sacrifice nous est vraiment parvenu."





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