lundi 21 février 2011

Bon anniversaire ma loulotte !!!!


 Que d'allers et retours elle fait, cette coccinelle !!
Aujourd'hui, en ce 21 février, ma louloute (non, elle n'est pas partie pour l'envers du décor...) fête ses 28 ans...
Relisant (refeuilletant ? si tant est que l'on puisse feuilleter sur internet... ) les archives de nos délires sur facebook, je suis retombée sur un des premiers wall-posts que j'avais laissé sur son profil, lorsque je l'incitais à le créer, il y a de ça quelques années. Amusant post, destiné à lui souhaiter alors un joyeux anniversaire, sous la forme de pastiche, et que je m'étais régalée à lui écrire, de la bibliothèque universitaire des Grands Moulins où je travaillais alors. Et tout un flot de souvenirs revint. Les mails plus déjantés les uns que les autres que nous nous envoyions alors, nos délires par ordinateur interposé, chacune dans un pays différent. Nous sommes à nouveau toutes les deux à une étape importante de notre vie, faite de fous-rires, de claques dans la gueule, de découvertes, d'échecs,  mais de passions et de rencontres aussi, partageant ces moments à nouveau, bien que différemment - peut-être plus profondément. Lorsqu'une nouvelle page se tourne, il est bon aussi de relire les anciennes.
C'est donc ainsi que je célèbrerai ton anniversaire cette année, nous souhaitant de partager encore de tels moments pour les autres à venir. Ces quelques lignes nous ramènent en effet jusqu'à nos  années de lycée, elles retracent en somme notre histoire. Bisous ma puce.
- et que les autres nous pardonnent ce délire de potaches ... -
Car il y aura toujours des "petites fleurs bleues". (Queneau, si tu nous écoutes ....)

  "En ce jour très particulier, Julie somnolait, non loin de la Seine, dont elle pouvait admirer, de son bureau, les rares péniches qui se réchauffaient vaille que vaille contre le quai. Sous ce ciel neigeux de février elles semblaient des fantômes flottant sur des eaux mortes. À ce mot, elle pensa à la marée basse qui sévissait à Venise... et, se prenant à rêver, elle s'endormit au bercement des gondoles.
  Assise à la terrasse d'un café florentin, où un couple d'amoureux jouait à ventouse que veux-tu, Stéphanie songeait à la prochaine visite de Florence qu'elle allait organiser. Cette idée la ramena d'un bond quelques années auparavant, quand en compagnie de sa fofolle d'amie elle avait voyagé à travers les beautés de l'Italie ... se douterait-elle qu'un jour elle aussi s'occuperait de tourisme ? et elle se prit à songer, à la moustache et à la barbe de la guide qu'elles avaient dû subir à Vérone... Vérone ... les deux tourtereaux se ventousaient toujours devant elle, et son esprit vagabonda de Vérone à Venise. Ah, les gondoles ! ... ah, le carnaval !.......... et elle s'assoupit.
  Pourquoi avait-elle rêvé de Venise et du carnaval ? Sortie de sa torpeur digestive, et tout en admirant un type en contre-bas en train de repeindre sa péniche, Julie, en fin analyste, essayait de retirer la substantifique moëlle de ces deux mots. Elle n'allait quand même pas faire appel à Timoleo Timolei pour l'interprétation d'un malheureux petit rêve... Il était bien suffisamment occupé au fond du pays d'Auge, à se gorger de cidre et de crêpes depuis la Chandeleur. Qu'il se goberge donc là-bas, et s'occupe de ses rêves à lui, aurochs combattifs et autres bestioles pariétales ! elle se débrouillerait bien toute seule pour sortir la petite fleur bleue d'entre les limbes de son rêve.
Mais bien sûr ! comment n'y avait-elle pas pensé plus tôt ? Venise, c'est l'Italie, et le carnaval, février. Oui, ... mais encore ?... Elle aurait bien donné pour être à la place du gars là-bas avec son pinceau, qui se posait décidément moins de questions qu'elle ; sans se creuser la cervelle pour savoir s'il était Tchouang Seu ou le papillon, il repeignait inlassablement chaque jour le portail d'accès à sa péniche. "Et moi aussi je suis peintre!" eut-elle envie de lui crier. Mais il était de toute manière bien trop loin pour entendre. Ah, si Steph était là, elles auraient bien ri de tout cela !... mais Steph était en Italie... Mais comment n'y avait-elle pas pensé plus tôt ??? Venise, l'Italie, le carnaval, c'était pour Stéphanie tout cela !!! N'était-ce pas son anniversaire aujourd'hui ?!
   Et sous l'effort inhumain que venait de faire son cerveau, elle s'endormit pour de bon, au crissement du portail là-bas, rêvant du miroitement de Venise dans ses eaux-mortes."


 Ta coccinelle sur sa pomme (son éternelle pomme ;) ) t'envoie mille baisers.

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